Mandoline de Luigi Embergher, Rome 1923
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Cet instrument est resté à l’abandon, les cordes tendues, durant de nombreuses années, avec pour conséquences : Le premier stade de cette restauration consiste à démonter et séparer les divers éléments qui le composent. Le second à fabriquer des moules, (parfois partiels) sur les mesures exactes de l’instrument, et ensuite à y installer et presser petit à petit les diverses pièces. Le bois, surtout dans ces faibles épaisseurs, se prête assez facilement à ce type de traitement après avoir été mouillé puis chauffé. Les pièces sont laissées sous presse, « moulées », assez longtemps ; lorsque nous les libérons de leurs moules, elles ont retrouvé leurs formes originales.
Une fois la table redressée, la caisse reformée et les côtes d’érable recollées sur leur fine doublure d’épicéa, le remontage s’effectue sans problèmes particuliers. L’instrument est aujourd’hui conservé dans une collection, jouable et joué, avec son barrage d’origine et la construction particulière de ce grand luthier, conservée telle qu’elle fut créée. |